Dijon n’a pas à rougir
Cette sixième journée de Pro A envoyait la JDA Dijon du côté de l’Astroballe, chez le leader du championnat. Après une très belle prestation face à Nanterre samedi dernier, les joueurs de Laurent Legname devait se reprendre à l’extérieur, 15 jours après la lourde défaite à Limoges. Retour sur cette rencontre…
Dans une Astroballe presque pleine (5563 spectateurs), c’est Tyler Cain qui ouvre le score sous le cercle, suivi quelques secondes plus tard par C.J. Williams à longue distance (2-5). Le début de match n’est pas vraiment rythmé par les paniers. C’est donc en tribunes qu’est le spectacle, avec la présence de plusieurs dizaines de supporters dijonnais qui font du bruit pour mettre l’ambiance dans la salle. Alex Chassang égalise à 5 partout après 6 minutes de jeu. Le premier petit écart du match est à l’actif des locaux grâce aux deux David, Andersen et Lighty (9-5). L’australien va même permettre à l’ASVEL d’accroître son avance avec un nouveau tir primé en fin de période (série de 11-0). ASVEL 13 – 7 JDA DIJON
Le second quart-temps débute bien pour les dijonnais avec un tir à 3-points de Kévin Dinal mais Nicolas Lang lui répond du tac-ô-tac (16-10). La green team va pousser Laurent Legname à prendre son premier temps mort du match à la suite d’un lay-up bien trop simple laissé à David Lighty (18-10). Le coach dijonnais recadre ses troupes et c’est le capitaine, Marc Judith, qui va être le premier à mettre en application les consignes sur un magnifique spin-move dans la peinture. David Holston va hériter du ballon suivant pour ramener Dijon à 6 points (20-14).
Les minutes passent, les deux équipes se répondent de chaque côté du terrain et sur une magnifique passe par dessus l’épaule, Axel Julien va réussir à trouver Tyler Cain sous le cercle, poussant J.D. Jackson à prendre un temps mort (31-25, 18′). L’Astroballe encourage alors son équipe pour tenter de prendre le plus large écart possible avant de rentrer aux vestiaires. Le message est bien reçu puisque Nicolas Lang et Alex Chassang vont envoyer chacun à leur tour un tir primé, faisant passer les locaux à +12 : 37-25. La dernière minute s’écoule et c’est l’international français Charles Kahudi qui va clôturer le score des 20 premières minutes sur un nouveau tir longue distance. ASVEL 40 – 27 JDA DIJON
Le retour des vestiaires n’est pas à l’avantage des dijonnais puisque c’est Newbill qui va rouvrir la marque sur un « and one ». Marc Judith va alors pousser son équipe à réagir grâce à un panier sous le cercle puis un dunk en contre attaque (43-31). Sur un ballon qui traine au sol et une bataille pour la possession que l’on croyait interminable, c’est David Holston qui va finalement hériter de la gonfle… Mais qui va aussi se faire siffler un marcher sur cette action, très surprenant et contestable. C’est d’ailleurs ce que fait le coach dijonnais, mais la seule réponse qu’il reçoit est une faute technique à son encontre.
Dijon est piqué au vif et ce fait de jeu va rebooster l’équipe. En effet, C.J. Williams, plutôt discret jusqu’alors va sortir un gros tir à 3-points avant de scorer de nouveau sur une remise en jeu ligne de fond (46-38, 26′). Le panier suivant est à l’actif de Myles Hesson qui va monter au dunk sur une passe entre les jambes d’Axel Julien, laissant le coach de l’ASVEL prendre un nouveau temps mort. Cet arrêt de jeu ne sera pas assez fort pour casser la dynamique créée par la JDA Dijon Basket puisqu’Axel Julien va marquer deux nouveaux points sur un coast-to-coast avant que Tyler Cain sur une interception et un dunk ne fasse revenir notre équipe à deux longueurs (46-44).
Le seul souci, c’est que les joueurs dijonnais sont dans la pénalité et qu’Andersen et Jean-Charles vont en profiter pour inscrire un 4/4 sur la ligne des lancers (50-44). Le meneur dijonnais va malgré tout briller de nouveau sur un tir primé et une passe en alley-oop pour Jacques Alingué. La Jeanne est de retour dans le match ! ASVEL 52 – 49 JDA DIJON
L’entame du dernier quart-temps est à l’actif des dijonnais avec un très beau contre de Jacques Alingué, suivi par l’égalisation de Myles Hesson derrière la ligne des 3-points (52-52). Le temps défile, le score est serré et l’Astroballe retient son souffle sur chaque possession, verte comme noire. Les paniers s’enchainent d’un côté comme de l’autre. La salle va faire beaucoup moins de bruit sur un nouveau tir longue distance de C.J. Williams qui va faire passer Dijon devant (59-60). De nouveau les 10 joueurs sur le terrain vont se répondre : Meacham imité Judith et Watkins fait repasser l’ASVEL devant 63-62.
Débute alors la dernière minute du match qui sera complètement folle : C.J. va remettre la Jeanne devant au tableau d’affichage sur un panier sous le cercle (63-64), mais Charles Kahudi va faire parler son expérience pour sortir un gros tir primé à 30 secondes de la fin de la rencontre, donnant ainsi une possession d’avance aux locaux. Sur le ballon suivant, Myles Hesson va rater un shoot longue distance et David Lighty va lui scorer de l’autre côté du terrain à mi-distance. L’Astroballe explose, la victoire semble acquise pour les verts.. Mais c’est sans compter sur David Holston qui va réussir à rentrer un gros tir derrière la ligne à 8 secondes du buzzer final (68-67).
Au retour du dernier temps mort de J.D. Jackson, Trent Meacham va hériter de deux lancers francs mais ne va en inscrire qu’un seul, laissant aux dijonnais le ballon de l’égalisation …ou de la victoire. Cette seconde solution va être privilégiée par David Holston, fort d’un tir similaire réussi quelques secondes avant.. Mais c’est loupé. Dijon s’incline de deux points chez le leader Lyon-Villeurbanne. ASVEL 69 – 67 JDA DIJON
En marge de ce match, les espoirs de Julien Marchand sont tombés face aux villeurbannais, sur le score de 61 à 54. Un nouveau revers pour cette équipe qui se retrouve avec un bilan d’une victoire pour 5 défaites.
Résumé vidéo
Les statistiques
Soirée partenaires
À l’occasion de cette rencontre, les responsables des sociétés Tereva, Thermipieces et BVS ont pu discuter avec le Président Thierry Degorce et le Manager Général Jean-Louis Borg.