Les réactions après Chalôns-Reims – Dijon
La SAS Perrin Robinetterie vous présente la conférence de presse du match Chalôns-Reims – Dijon :
MARC JUDITH
Ce n’est pas une bonne réaction. C’est clair qu’on était obligé d’avoir une réaction sur ce match-là, et qu’on ne l’a pas eu. Mais ce que j’ai envie de dire, c’est qu’ils ont beaucoup de mérite ce soir parce qu’ils ont fait un énorme match, et c’est difficile d’avoir une réaction quand l’adversaire fait un match comme ça. Ils étaient prêts. Ils étaient plus prêts que nous. Nous, on n’était pas vraiment dedans. On va garder ce qu’il y a de meilleur dans ce match et espérer avoir une réaction lundi prochain.
Il y avait besoin de mettre les choses à plat après la rencontre. On avait besoin de parler entre hommes, entre professionnels. On ne l’avait pas vraiment fait avant. On a pensé qu’on allait avoir une réaction sans qu’on ait besoin de se dire les choses. Là, on s’est dit les choses. Dans le basket, j’ai vécu des situations terribles qui sont devenues magnifiques.
Le but de l’équipe, c’est de continuer à bosser, de ne pas écouter ce qui se passe autour parce qu’avec deux victoires et trois défaites, on est dans le négatif. Même si c’est le début de saison, ce n’est pas le problème : aujourd’hui on n’est pas en Playoffs ni en Leaders Cup. Il faut avoir une réaction de professionnels et d’hommes. On va s’y atteler et faire en sorte d’avoir cette réaction-là.
LAURENT LEGNAME
Vous avez vu le match comme moi : il n’y a pas eu la réaction escomptée, à la fois individuelle et collective. Au début du match, on les laisse en confiance sur des erreurs défensives grossière de notre part. On a également manqué de révolte, de combativité, d’agressivité. C’était trop facile. Sur des choses que tous les joueurs connaissent mais qui ne sont pas faites sur le terrain. À partir de là, l’adversaire prend de la confiance. Ils ont été euphoriques sur certains shoots, mais c’est parce qu’on leur a donné cette confiance. Offensivement, on fait un bon premier quart-temps : il n’y a pas grand-chose à jeter. Le problème, c’est qu’on laisse cette euphorie s’installer.
On sait que le rebond, on est en souffrance depuis le début de l’année, ce n’est pas une nouveauté. Donc c’est sûr que c’est un paramètre de jeu qui est très important, et quand on est en souffrance dans ce secteur-là, c’est difficile d’exister. Ça, couplé à ce manque de révolte : il s’est passé ce qui s’est passé…
On joue dans dix jours contre Nancy. On va travailler, travailler et travailler encore. Il n’y a que le travail qui paie. Mais c’est sûr que ça passera par une autre intensité, une autre attitude. Et ça passera pas la défense.