Cross, fadeway, pick&roll… Kesako ?
« Je lui ai mis un cross, avant de faire un step-back et de mettre un fadeway from downtown ! »
Le basket-ball – sport inventé par James Naismith en décembre 1891 – vient d’Amérique, plus précisément du Massachusetts. Et forcément, c’est tout un lexique qui a dû être adapté exister aux côtés des différents mots de la langue de Molière. Si la plupart des termes ont des correspondances françaises, il n’est pas rare d’entendre assez régulièrement des versions originales.. Prenez votre cahier et un stylo, c’est parti pour une petite leçon à l’accent made in USA !
- Air ball : c’est un tir manqué qui ne touche ni le cercle ni la planche (Bouuuuuuuh !).
- Alley-oop : variante du simple dunk, qui consiste à reprendre une passe en l’air pour aller dunker (Mais c’est quoi un dunk ? Réponse un peu plus bas).
- And-one : c’est réussir à inscrire un panier, tout en subissant une faute, ce qui accorde 1 lancer franc supplémentaire (le fameux 2 +1 offert, comme quand on fait ses courses).
- Assist : c’est tout simplement une passe décisive.
- Buzzer beater : le tir effectué juste avant que le buzzer sonne (pour donner la victoire à Dijon, c’est encore mieux !).
- Cross-over : c’est faire varier son dribble, accompagné d’un changement de main, dans le but de passer son adversaire (attention au cassage de chevilles).
- Clutch : un joueur est qualifié de « clutch » pour sa faculté à inscrire des paniers lors des moments décisifs (par exemple, un buzzer beater).
- Coast-to-coast : c’est le fait pour un seul joueur de remonter la balle rapidement vers le panier adverse, en traversant tout le terrain.
- Downtown shoot : littéralement traduit par « tir depuis le centre-ville ». Désigne un tir réalisé derrière la ligne des trois points.. voir encore plus loin (Stephen Curry fait souvent ça en NBA et des fois ça marche plutôt bien).
- Drive : c’est perforer la ligne de défense adverse en dribblant rapidement vers le panier (non, rien à voir avec le film de Ryan Gosling).
- Dunk : c’est une action qui consiste à marquer en s’accrochant au cercle, à une ou deux mains (smash pour l’old school).
- Fadeaway : tir effectué lors d’un saut vers l’arrière, souvent en déséquilibre (et pour ça, faut avoir des abdos les amis).
- Floater (ou flotteur) : double-pas réalisé à mi-distance du panier, afin que les défenseurs ne s’y attendent pas et n’aient pas l’occasion de contrer (cocorico : développé par un certain Tony Parker).
- Franchise player : leader d’une équipe, titulaire d’un long contrat et autour de qui l’équipe est organisée.
- Free throw : c’est tout simplement un lancer franc.
- Interférence (ou goaltending) : c’est une violation du règlement qui se manifeste dans plusieurs cas : si un joueur touche la balle alors qu’elle est sur le panier, par-dessus ou par-dessous le panier ; qu’elle décrit une trajectoire descendante vers le panier ; ou si un joueur abaisse volontairement l’arceau pour empêcher le tir de rentrer.
C’est pas terminé voyons !
- Lay-up : désigne le fait de marquer, sans dunker, après un double-pas. La paume de la main est sous la balle et les doigts vers le panier, au contraire du push-up durant lequel les doigts sont vers le tireur, comme pour un tir classique.
- MVP (Most Valuable Player) : trophée décerné au meilleur joueur d’une compétition (cette saison, le MVP de Pro A est DJ Cooper, de Pau-Lacq-Orthez).
- Mismatch : c’est une situation où l’attaquant et le défenseur possèdent une différence de taille notable, ce qui va avantager l’un ou l’autre suivant leur position sur le terrain (Jacques Alingué face à David Holston par exemple, c’est assez rigolo).
- Money-time : instants décisifs d’un match serré, généralement les deux dernières minutes d’une rencontre où les deux équipes sont au coude à coude (on a souvent connu ça cette saison).
- No-look pass : c’est réaliser une passe à l’aveugle, réalisée sans regarder le destinataire.
- Overtime : désigne la (ou les) prolongation(s).
- Paint : la raquette (terrain de jeu des intérieurs).
- Pick : un écran.
- Pick and pop : écran dont l’auteur s’écarte du panier pour proposer une solution de tir, souvent à trois points.
- Pick and roll : écran dont l’auteur « roule » autour de son défenseur pour se diriger vers le panier, mettant son adversaire dans son dos (et souvent ça termine au dunk… souvent).
- Poster : désigne un dunk effectué sur le défenseur. Par extension, un joueur ayant effectué un poster dunk a « posterisé » son adversaire (et si on récupère la photo du dunk, c’est banco !).
- Post-up : ce terme désigne une situation de jeu où un attaquant, le dos au panier, vient se placer contre un autre joueur qui essaie de bloquer son avancée. L’attaquant peut ainsi se rapprocher petit à petit du panier.
- Reverse: dribble qui consiste à effectuer une rotation pour enrouler l’adversaire (et ça, c’est beau, vraiment).
- Rookie : terme nord-américain que l’on peut traduire en français par « débutant », concernant un joueur évoluant pour la première année dans un championnat (c’était par exemple le cas pour Isaiah Miles cette saison).
- Run and gun : jeu privilégiant la contre-attaque et les tirs rapides (bang bang !).
- Small ball : tactique de jeu valorisant l’agilité, la rapidité et le tir à trois points, au détriment de la force physique et du jeu dans la raquette. Elle suppose un effectif de joueurs plus petits et a pour but d’accroître les capacités offensives de l’équipe.
- Turnover : c’est malheureusement perdre la balle.
C’est tellement simple le basket.. !